Hansel
Stone

©Hollow Bastion

...pour commencer... . Prénom & Nom : Hansel Stone Age : 25 ans Mon conte : Hansel et Gretel[/size]

Partie Rp

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• Votre histoire : (50 lignes minimum) (Famille, relations, histoire, ... N'oubliez pas d'y intégrer la description physique et caractère de votre personnage dedans. Ainsi que votre vie avant l'apparition de la faille et ce que cela à changer pour vous!

Hansel, face à la fenêtre de son salon, contemplait les plages de lumière qui s'éparpillaient un peu partout dans le jardin intérieur du palais. Rare étaient ces éclaircies dans cette partie du monde dont le ciel restait éternellement couvert de nuages gris et dont le climat demeurait froid et humide. Mais cela ne gênait pas le jeune homme aux cheveux châtains et bouclés. Au contraire. La grisaille rendaient les gens plus maussades, plus craintifs alors que le soleil avait l'effet inverse. Et Hansel n'aimait pas particulièrement les gens trop enjoués, discutant vivement avec insouciance. Ça pouvait lui filer une de ces migraines tous ces rires guillerets ! Alors il préférait la pluie au soleil. Sans compter que les gouttes d'eau tombant du ciel pour venir inonder le sol lui faisait quelques fois penser à une certaine rouquine. Rouquine dont le charme sulfureux l'avait littéralement séduit.
Penser à Ariel fit naître un sourire sur les lèvres fines du garçon au pain d'épice (un surnom qu'il ne pouvait pas supporter!). Définir les sentiments qu'il nourrissait à l'encontre de la macarelle s'avérait difficile. Lui-même ignorait ce qu'il ressentait pour elle. Etait-ce de la fascination ? Du désir ? De la possessivité ? Le tout à la fois ? Bonne question. Mais dans tous les cas, la demoiselle ne le laissait pas indifférent. Et il ne se gênait pas pour le lui faire savoir par des sous-entendu, des piques qui la laissaient de marbre.
Aussi loin que remontait ses souvenirs, la sirène l'avait toujours éconduit. Il aurait pu s'en offusquer, être blessé dans son orgueil mais non. Il aimait la froideur apparente d'Ariel. C'est ce qui faisait son charme. Pourquoi s'irriterait-il d'un trait de caractère qui donnait à l'objet une valeur unique ? C'est pourquoi rien ne lui faisait plus plaisir que de la narguer, l'agacer par des avances, pourtant subtiles. Pour lui, ce n'était qu'un jeu. Et tout le monde sait qu'Hansel est un grand joueur, pas vrai ?
Pourtant, même s'il savait que tout espoir de la séduire s'avérait futile, le jeune homme ne supportait pas qu'un autre puisse la toucher. Adrien, ça passait. Son ami était différent des autres et il ne pourrait jamais vraiment lui en vouloir. Ou si peu. De plus, c'était grâce à lui qu'il l'avait rencontrée, un jour alors qu'il rendait visite à celui qu'on surnommait Petit Poucet. Mais quiconque d'autre avait l'audace de poser la main sur SA sirène se retrouverait castré, éventré, démembré, égorgé. Et pas forcément dans cet ordre. Bref ! Vous avez saisi l'idée ! C'était déjà arrivé, à Néverland. Il avait pris un malin plaisir à charcuter un pauvre garçon qui n'avait fait que sourire à Ariel. Personne ne sut qui était le coupable. Hansel avait su habilement dissimuler les preuves contre lui pour faire accuser quelqu'un d'autre à sa place.
Tout comme jamais quiconque ne sut qui avait tué la sorcière vivant dans la clairière de la forêt située à quelques mètres de la maison où il avait grandi avec sa famille. Son premier meurtre. Le plus excitant de tous dû à l'inconnu de la chose. A ce souvenir, Hansel sourit d'un air narquois et porta à ses lèvres le verre de whisky qu'il tenait en main pour prendre une gorgée du liquide ambré. Puis il ferma les yeux, laissant les images sanglantes défiler sous ses paupières.

Le jeune garçon était caché derrière un arbre tout en gardant un œil sur la maison qui trônait au milieu de la clairière. La demeure n'était point en pain d'épice comme s'amuse à le faire croire le conte. Elle ressemblait à toutes les autres chaumières. La sorcière, quant à elle, n'avait rien d'une laideronne couverte de verrue et vêtue de haillons. Au contraire. Il s'agissait une d'un jolie jeune femme brune d'une vingtaine d'années. D'ailleurs, elle sortait de la maison, un panier vide à son bras destiné à la cueillette. Parfait ! Cela voulait dire qu'elle serait absente pour un moment. Hansel attendit qu'elle fut hors de vue pour sortir des bois. Voulant malgré tout rester discret, il prit soin à ne pas marcher sur une brindille, avançant à pas feutrés d'une fenêtre demeurée ouverte. Sans la moindre hésitation, il se glissa à l'intérieur et jeta un regard circulaire à ce qui l'entourait. On pouvait dire que la sorcière était riche, comme il s'y attendait! De la belle vaisselle. Une table en verre. Des fauteuils en velours. Hansel s'amusa à en toucher la texture douce.
Curieux, il se mit à explorer les lieux, sa main passant ci et là dérobant au passage un objet de valeur qu'il pourrait revendre. Sa famille avait toujours été pauvre, frôlant la famine. C'est pourquoi Hansel avait pris l'initiative de voler pour revendre son butin. Certes d'une somme médiocre mais au moins ils avaient de l'argent. Ce qu'en pensait ses parents ? Il s'en fichait royalement même si leurs reproches l'irritaient. Il les trouvait même hypocrites car son père et sa mère ne le dénonçaient pas pour autant et étaient bien contents que leur fils ramène de quoi nourrir la famille.
Mais le pire restait Grethel, sa sœur cadette... Cette pimbêche blonde ne cessait de lui faire la morale, le critiquant sans arrêt. La haine qu'il lui vouait se trouvait démesurée à force de remontrances. Au point qu'il en avait des envies de meurtre. Ses parents ne faisaient que le comparer à elle, à la revaloriser, à la chouchouter. Alors que lui... Lui était le garçon. Celui qui doit donner sueur et sang pour la famille afin d'apprendre à être responsable. Celui a qui on n'excuse rien. Celui qui doit montrer l'exemple. Grethel, quant à elle, était la pauvre fille gentille à qui on pardonnait tout, qui était trop « faible » pour faire le moindre effort... Ce sentiment d'injustice et de frustration lui donnaient des envies de vomir... Pour ça, d'ailleurs, sa sœur avait récolté une jolie brûlure au creux des reins !
Ouvrant un tiroir, Hansel découvrit un magnifique couteau à double lame incurvée. Le garçon au pain d'épice ne put s'empêcher de contempler l'arme, la tenant délicatement entre ses doigts. Le pommeau et la garde était en argent brillant tandis que le manche avait une couleur noire éclatante. Hansel en avait les yeux pétillants et dévorait l'objet du regard. Pour en tester l'efficacité, il passa le doigt sur la lame qui laissa un fin filet rouge. Un sourire satisfait aux lèvres, il suça la plaie et savoura le goût ferreux du sang. Il garderait ce trésor pour lui et ne le vendrait pas. A présent, ce poignard lui appartenait. Décider, il prit le fourreau qui allait avec et s'apprêtait à l'enfiler sur la lame.
Mais au même moment, le bruit d'une porte s'ouvrant le fit sursauter. Quoi déjà ? Elle ne pouvait pas être de retour ! Coincé, il se cacha derrière un pan de mur alors que la sorcière passait dans le couloir. Il aurait pu repasser par la fenêtre où il était entré. Mais le soucis... il avait changé de pièce. Et pour rejoindre la cuisine par où il était passé, il devait traverser le couloir. Hors... la sorcière s'y trouvait. D'ailleurs, elle se dirigeait vers lui sans l'avoir vu.
Il n'avait donc pas d'autre choix... Il resserrait ses doigts sur le manche du couteau qu'il avait en main et attendit, patiemment. Au moment où elle passa le seuil, Hansel frappa en plein en ventre. La femme poussa un cri de surprise et de douleur alors qu'il fit remonter dans ses chairs la lame vers le haut. Puis elle s'écroula, le sang s'échappant de son ventre dans une marre écarlate. Hansel la regarda fixement alors qu'elle luttait pour vivre, une main sur sa plaie comme si elle souhaitait empêcher ses entrailles de glisser hors de son abdomen.
Fasciné, il s'accroupit et trempa ses doigts dans le liquide carmin pour ensuite le goûter. Un vrai délice ! Pas un instant, il n'avait hésité. Pas un instant, la culpabilité ou l'horreur de son acte ne l'avait effleuré. Voir le visage crispé de douleur de sa victime était pour lui un spectacle inouïe et délicieusement charmant. La tête légèrement penchée sur la droite, il observait la blessure et se demanda, en toute innocence, ce que ça ferait s'il en pinçait les bords. Sans ménagement, il retira la main qui faisait barrière et, du bout des doigt, tira sur les lèvre de la plaie. La souffrance évidente de la sorcière donna de doux frissons de plaisir au jeune garçon qui ne put s'empêcher d'avoir un sourire sadique et joueur.
Il continua ainsi, maltraitant la jeune femme qui n'avait pourtant rien demandé. Les cris qu'elle poussa à chaque attention d'Hansel plongèrent le jeune garçon d'à peine dix-sept ans dans une extase peu commune. Ces hurlements étaient pour lui une douce musique qui faisait écho avec son être le plus noir. Il s'en nourrissait.
Alors que le garçon au pain d'épice torturait sa victime, le bruit qui en résultait attira quelqu'un qui passait par là. Ce quelqu'un était Adrien qui eut l'extrême gentillesse de se mêler au jeu d'Hansel. A eux deux, ils réduisirent en charpie la brunette qui finit dans le four. Et oui ! Contrairement à ce qui a été dit dans le conte, ce n'est pas Grethel qui a fait cuir la sorcière mais bien Hansel.

Le chef de contrée rouvrit les yeux, le sourire toujours aux lèvres à ce souvenir qui avait résulté sa rencontre avec son ami. D'ailleurs, lui seul était au courant du sort de la sorcière. Hansel lui vouait fidélité pour une raison bien précise. Au fond, tous les deux se ressemblaient beaucoup. L'un et l'autre possédait une intelligence et une ruse très développée. L'un et l'autre avait un appétit insatiable pour le sang, la souffrance faite à autrui. Hansel peut-être plus que lui. Ils avaient le même but, même si le tortionnaire n'avait pas la même ambition que son ami. C'est pour ça qu'il a suivit Adrien dans ce monde-ci et a accepté de diriger la Contrée de Lebkuchen
Mais là où résidait la différence entre les deux sanguinaires se trouvait dans l'extrême patience et le calme à presque toute épreuve que détenait Hansel. Il en fallait beaucoup pour le mettre hors de lui et lui faire perdre le contrôle. Mais même dans ces cas-là... la tempête passe très vite. En revanche... elle a eu le temps de tout détruire sur son passage malgré sa brièveté.
Vous souhaitez savoir ce qui le met vraiment en fureur afin de ne pas commettre de bévues ? Deux chose : la première, c'est de prononcer le nom de sa sœur devant lui. Il a tenté de se débarrasser d'elle en la confiant aux bons soins d'Adrien qui avait des vues sur elle, permettant à son ami de la croiser à plusieurs reprises. Il savait que Grethel n'apprécierait pas et ne pouvait que s'en amuser. Si au départ, il n'avait souhaité que faire plaisir à Adrien, par la suite, il avait imaginé qu'il la tue pour sa réaction. Ce n'était malheureusement pas arrivé. Soit, il s'en chargerait donc lui-même à la première occasion.
La deuxième chose qui puisse rendre Hansel furieux se tourne vers... les friandises et autres sucreries. Proposer lui ne serait-ce que du chocolat et il vous étouffera avec. Pour quelle raison ? Parce qu'étant enfant, on lui faisait très régulièrement la farce de lui donner des sucreries sur lesquelles on avait ajouté quelque chose qui les rendaient immangeables. Depuis, il ne le supporte plus.
Des pas derrière lui firent sortir Hansel de ses pensées. Il ne fit aucun mouvement, ses yeux gris, presque bleus, ne quittant pas les jardins.

- Monsieur ?

Le jeune homme tourna la tête, n'offrant à la vue du nouveau venu que son profil aux traits durs qui lui donnaient un air sévère. Il ne prononça pas un mot, ce simple geste suffisant à ses yeux pour l'inciter à poursuivre. Ce que le milicien derrière lui capta car il reprit la parole.

- Les gardes à la frontière Est ont intercepté deux hommes. Ils essayaient de passer en douce . Nous les avons ramené dans la capitale pour que vous puissiez les interroger si vous le souhaitiez.

Hansel ne daigna pas rompre son silence. Il prit une dernière gorgée de whisky et se retourna vivement. Il sortit d'un pas rapide du salon, une main enserrant son poignard à double lames qu'il avait gardé depuis le meurtre de la sorcière. Au passage, il déposa son verre sur la petite table en verre avant de passer les portes, le milicien sur ses talons.


... L'envers du décor ...

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• Pseudo : Envy ou Mathilda c'est selon XD
  
• Age : bientôt 22 ans ^^
  
• Qui est sur l'avatar : Tom Hiddleston
  
• Comment avez vous découvertle forum : Je suis une ancienne Neverlandaise (j'adore inventé de nouveaux mots *out*)
  
• Code du règlement :

  Spoiler:

• Autre chose? ...
  

• _ Il faudrait aller lire l'intrigue ;
  
• _ Les demandes de topics c’est par ici ;
  
• _ Faire son carnet de bord est obligatoire: Suivis Rp et liens sert à mieux se retrouver.